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Dans une collaboration avec Youth Alliance for Reproductive Health (YARH), Youth Sprint, et iPas DRC, Repro Justice Congo a participé à une campagne de 16 jours d'activisme pour éliminer la violence à l'égard des femmes, du 25 novembre au 10 décembre 2023. Ensemble, nous avons orchestré une symphonie d'initiatives pour défier les normes, sensibiliser et encourager le changement.

Le cœur de notre campagne a résonné sur les plateformes de réseaux  sociaux, où nous avons engagé un nombre impressionnant de 1,2 million d'utilisateurs sur X. À travers des récits captivants, nous avons mis en lumière les expériences de femmes et de filles déplacées qui ont triomphé de la violence sexuelle, tout en soulignant les obstacles qu'elles rencontrent pour accéder à des services d'avortement sécurisé et à la justice. Dévoilant la dure réalité des idées fausses, nos équipes ont courageusement contré les récits d'opposition qui étiquetaient à tort notre campagne comme faisant la promotion de l'impensable.

Le 1er décembre, une invitation du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le SIDA (PNMLS)  nous a placés à l'avant-garde de la lutte contre le VIH. En servant plus de 300 personnes, y compris des populations clés, des jeunes femmes et des adolescents, nous avons non seulement fourni des services de dépistage du VIH sans stigmatisation, mais aussi offert des conseils et des orientations pour ceux qui ont été testés positifs.

La conférence vibrante à l'Université de Goma a résonné avec les voix des étudiants, qui ont courageusement rapporté les violences basées sur le genre prévalentes dans le milieu universitaire. Du harcèlement sexuel fréquent aux cas de viol, les participants ont souligné l'urgence de mécanismes confidentiels pour signaler les auteurs et aborder ces problèmes systémiques.

Notre portée s'est étendue aux plus vulnérables, alors que nous avons contacté des femmes et des hommes sans abri, leur fournissant des informations cruciales sur la prévention des VBG et en promouvant une masculinité positive. Leurs histoires ont dressé un tableau saisissant - les VBG sont monnaie courante parmi les femmes sans abri, souvent perpétrées par des pairs. La pratique déchirante des femmes forcées à se prostituer, dont les bénéfices sont contrôlés par des leaders masculins, a mis en lumière la nécessité cruciale de services complets en matière de DSSR et d'informations.